Organisation Non enregistrée

 
 
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S-ROUSSET

Cette question renvoie directement aux types d’activités que vous développez dans votre entreprise / collectivité, et donc aux types de risques. Elle renvoie également à la manière dont vous souhaitez organiser et manager la prévention. Il n’y a pas de nombre automatique.

De plus, dans l’action de prévention, il est important d’avoir une approche pluridisciplinaire, associant les autres acteurs de la santé au travail (médecin de prévention, médecin du travail, infirmières…), psychologue, assistante sociale…

Pour une collectivité de 1000 agents, par exemple, un service de 3 préventeurs + médecin, infirmière, psychologue, assistante sociale pourrait être une première base.

 

J-BERNON

Cette question est délicate car très dépendante de la configuration de l’organisation. La réponse entre une entreprise du BTP de 1000 salariés, une enseigne commerciale de 1000 salariés et une collectivité territoriale de 1000 agents ne peut pas être équivalente. Ensuite, il convient de s’entendre sur la dénomination de « préventeur ». Par exemple, un sauveteur secouriste du travail est un préventeur, un ingénieur sécurité également. Donc pas de chiffre mais des principes à adapter selon les secteurs :

  • La fonction prévention doit être incarnée. Selon la nature des activités de l’organisation les profils métier seront différents. Les plus courants sont des ingénieurs sécurité (ou en prévention des risques professionnels), des ergonomes ou des personnes issues d’une formation supérieure, ingénieur métier ou ressources humaines, reconverties. D’autres profils existent : psychologues du travail ou sociologues du travail,
  • Avec une taille autour de 1000 collaborateurs, la fonction peut être portée en complément par des chargés de mission (conseillers en prévention) qui accompagnent les projets de l’organisation dans une optique d’anticipation des risques et de qualité de vie au travail,
  • L’animation de la prévention mérite la démultiplication au plus près du travail d’où la nécessité de créer un réseau de proximité, secouristes du travail, équipiers incendie, relais de prévention ou conseillers de prévention détachés,
  • Il convient de bien séparer la fonction prévention de la fonction médecine professionnelle. Les prérogatives d’un médecin du travail ou de prévention ou d’une infirmière du travail doivent porter un autre point de vue sur la prévention des risques professionnels à partir des états de santé du personnel

Pour une organisation, investir dans la prévention des risques, la santé de son personnel et la qualité de vie au travail est sur le court, le moyen et le long terme termes, un pari toujours gagnant.


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