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S-ROUSSET

Pourquoi pas, si cela renvoie à une action pouvant leur permettre de se sentir mieux dans leurs activités de travail. Néanmoins, cela ne peut pas être la seule solution, ni être suffisant. Le recours à des séances de sophrologie répond à un besoin individuel, en réaction à des situations de travail qui sont peut-être tendues et difficiles. Si l’on souhaite approfondir la QVT, il est souhaitable de remonter aux causes racines de ce qui fait que les situations de travail peuvent exposer les salariés / agents à des risques psychosociaux par exemple. Ici l’action sera plus collective et en lien avec le fonctionnement de l’organisation. Cela ouvre la possibilité d’agir en amont, en prévention primaire. Il s’agit du principe de réduction des risques professionnels à la source.

J-BERNONLes actions lancées dans le cadre d’un projet Qualité de Vie au Travail sont souvent multiples. A priori il n’y a pas de bonnes ou mauvaises actions, mais des actions à conduire qui correspondent à une problématique vécue par les collaborateurs et donc à une demande de leur part. Parfois, dans certaines entreprises, l’observation montre des actions qui s’inscrivent uniquement dans le registre du bien-être, comme la sophrologie par exemple. Le plan d’action QVT est alors le reflet d’une volonté de modifier les comportements des salariés ou des agents. Un tel choix démontre l’absence d’un diagnostic en amont et une insuffisance en matière d’écoute et de stratégie de la part de l’employeur. Ce type de réponse est insuffisant. La QVT se joue d’abord dans le travail : charge de travail, moyens et ressources alloués à chacun pour bien faire son travail, qualité des relations managériales, ambiance de travail dans les équipes, libération de la parole sur le travail.

Il serait donc étonnant que dans une organisation certains secteurs ou équipes ne soient pas confrontés à ces problématiques. Il est peu probable que la seule action de sophrologie les résolve.


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