Organisation Non enregistrée

 
 
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  • Objectif QVT
  • Réponses d’experts QVT
  • RPS
  • Je soupçonne un de mes cadres d’agissements et propos déplacés avec les femmes de son équipe. Mais je n’ai pas de plaintes très nettes, seulement des allusions et je ne l’ai jamais pris sur le fait. Cette situation est délicate, quels conseils me donnerie

S-ROUSSET

Il s’agit potentiellement d’une « situation problème » mais avec un cadre règlementaire très strict (cf. harcèlement moral et sexuel), que vous pourrez décliner dans votre démarche.

Il est important de pouvoir réunir des éléments factuels, d’une part, et de soutenir / protéger les personnes qui le subisse, d’autre part.

Vous pouvez vous faire assister d’un juriste qui saura vous conseiller, car le problème pourra être amené rapidement à quitter le périmètre de l’organisation pour entrer dans celui des instances juridiques compétentes.

J-BERNON

ll est utile de rappeler que le harcèlement sexuel et le harcèlement moral sont réprimés par la loi. Le soupçon est un embryon qui peut servir d’alerte. Cependant attention ! La qualification de harcèlement ne peut être prononcée que par un juge. On n’échappe pas aux témoignages écrits, au rassemblement de preuves et à l’accumulation convergente d’indices. Au stade de l’embryon, la réponse est d’abord collective. Les Directions RH peuvent organiser une campagne d’informations sur le respect des uns et des autres, de la lutte contre les discriminations. Le management dans sa globalité peut aussi être sensibilisé aux excès de langage, aux gestes inappropriés, aux attitudes ambigües. Les outils de sensibilisation sont nombreux et facilement accessibles. La communication se doit d’être visible et rappeler que ce type d’agissements expose à des sanctions.


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